Origines de la cathédrale Saint-Pierre

Déjà attestée vers 4500-4000 avant J.-C., à l’emplacement de Saint-Gervais, la présence d’habitants à Genève se poursuit durant le Néolithique, dans la rade ou le long des rives du lac. Ces villages s’étendent largement durant l’âge du Bronze. Sur la rive gauche, une agglomération est attestée à la fin du IIe siècle avant J.-C. . Après la conquête de la Gaule transalpine par les Romains et la défaite des Allobroges, Genève devient un carrefour militaire et commercial important aux confins de l’Empire romain.  Aucun établissement important ne paraît avoir existé sur la colline de Saint-Pierre avant le passage de César, hormis un sanctuaire édifié au Ier siècle avant J.-C. sur la tombe d’un personnage allobroge important, sur l’emplacement duquel succédera un sanctuaire romain. Des entrepôts, un édifice public et des habitations sont construits près du port.

Au IVe siècle de notre ère, Genève devient le siège d’un évêché. Un premier édifice chrétien est construit sur la colline (entre 350 et 375),  sur les ruines du sanctuaire romain. Cette «cathédrale nord» et un premier baptistère seront rapidement doublés par une cathédrale sud, un deuxième baptistère et un atrium.

Suite à un incendie qui touche la cathédrale nord en 500, le roi burgonde Sigismond la reconstruit et demande au pape Symmaque des reliques de Saint Pierre.

A la fin du Ve et au VIe siècle, le groupe épiscopal s’élargit de nouveaux bâtiments.

Aux VIe et VIIe siècles, une troisième cathédrale (orientale) complète l’ensemble.

Aux IXe et Xe siècles, la cathédrale orientale s’agrandit par-dessus les baptistères.

Vers l’an Mil, cette cathédrale orientale remplace les trois églises épiscopales (www.site-archeologique.ch)

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